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Histoires de Je (part 2)
- Group show
Communiqué
La galerie sera exceptionnellement fermée du 21 au 29 janvier inclus.
« Histoires de je (part 2)» poursuit une série d’expositions à la Galerie Dix9 où sont présentées des œuvres centrées sur la quête d’identité.
La rencontre d’artistes contemporains issus de contextes culturels et géographiques variés constitue l’une des forces majeures de cette série. Dans cette seconde partie, l'accent est mis sur des artistes femmes, mêlant figures célèbres et figures émergentes. L'exposition met en lumière la diversité de leurs approches autour d’un même questionnement sur l'idéntité : autoportraits, jeux de masques, récits fictifs, quête identitaire à travers l’autre ou recherche de l’autre en soi. Ces réflexions explorent également des thématiques liées à l’image de l’artiste, du spectateur, de l’enfant ou encore de la mère.
Les artistes expriment ces questionnements à travers une multitude de mediums : vidéo, photographie, sculpture, peinture, dessin, ou encore installation. L’objectif n’est pas seulement de présenter des œuvres qui véhiculent un sens, mais aussi de révéler la manière dont ce sens est construit.
Comme souvent dans son travail, la Française Anne Deguelle prélève dans la nature des éléments qu'elle transforme et à qui elle donne une nouvelle lecture. Ainsi une longue ronce agrémentée de lucioles dessine l'ovale du visage d'un "Autoportrait" minimaliste. Dans une veine plus figurative, la Japonaise Yu Matsuoka peint à l'huile son portrait avec son chien adoré dans "Consolation de Betty".
"Histoire de Je" plus enigmatique avec Paula de Solminihac qui transforme les pages de son journal en dessins/sculptures. Ces "Diary pages" rappellent combien le travail de l'artiste chilienne est partie liée de sa vie personnelle, et où l'on retrouve par la présence du cercle et des annotations propres aux archéologues ses préoccupations sur la métamorphose des choses.
Témoins d'une expérience vécue, les masques en pain d'Esmeralda Kosmatopoulos traduisent le visage de l'artiste en pleurs. Les larmes se confondent avec des tétons, attributs de la femme que l'on retrouve de façon récurrente dans le travail de l'artiste franco-grecque. C'est par le toucher que la Française Florence Pages oriente la compréhension de ses panneaux textiles de la série IOTA: des oeuvres tactiles propres à surmonter une enfance maltraitée grâce à des espaces de sécurité bien délimités ou des pièces rapportées tels ces broderies ou morceaux de tapisserie qui rappellent l'univers réconfortant des grands mères. Une tendresse que l'on ressent dans l'émouvant épitaphe "Maman" écrit par Annette Messager sur la photographie de sa mère.
Ce sont les relations mère-enfant sous toutes leurs formes que narre la vidéo "Mother" de Tracey Moffatt. Cette grande conteuse d'histoires australienne puise ici, comme dans l'ensemble de ses videos, dans les films et séries télèvisées pour rebâtir un scénario qui révèle en même temps les clichés cinématographiques.
Comme souvent dans son travail, la Française Anne Deguelle prélève dans la nature des éléments qu'elle transforme et à qui elle donne une nouvelle lecture. Ainsi une longue ronce agrémentée de lucioles dessine l'ovale du visage d'un "Autoportrait" minimaliste. Dans une veine plus figurative, la Japonaise Yu Matsuoka peint à l'huile son portrait avec son chien adoré dans "Consolation de Betty".
"Histoire de Je" plus enigmatique avec Paula de Solminihac qui transforme les pages de son journal en dessins/sculptures. Ces "Diary pages" rappellent combien le travail de l'artiste chilienne est partie liée de sa vie personnelle, et où l'on retrouve par la présence du cercle et des annotations propres aux archéologues ses préoccupations sur la métamorphose des choses.
Témoins d'une expérience vécue, les masques en pain d'Esmeralda Kosmatopoulos traduisent le visage de l'artiste en pleurs. Les larmes se confondent avec des tétons, attributs de la femme que l'on retrouve de façon récurrente dans le travail de l'artiste franco-grecque. C'est par le toucher que la Française Florence Pages oriente la compréhension de ses panneaux textiles de la série IOTA: des oeuvres tactiles propres à surmonter une enfance maltraitée grâce à des espaces de sécurité bien délimités ou des pièces rapportées tels ces broderies ou morceaux de tapisserie qui rappellent l'univers réconfortant des grands mères. Une tendresse que l'on ressent dans l'émouvant épitaphe "Maman" écrit par Annette Messager sur la photographie de sa mère.
Ce sont les relations mère-enfant sous toutes leurs formes que narre la vidéo "Mother" de Tracey Moffatt. Cette grande conteuse d'histoires australienne puise ici, comme dans l'ensemble de ses videos, dans les films et séries télèvisées pour rebâtir un scénario qui révèle en même temps les clichés cinématographiques.