LOOP Barcelone

Le film peut être vu comme l'exploration d’une archive. Lorsque les images de gestes sont sélectionnées, encadrées et inscrites dans un montage, se crée un rythme complètement aléatoire, ce qui ressemble à une dérive. Ce pourrait être l’influence du subconscient qui encourage la pensée rationnelle. Un excès de sens et d’associations. Pour initier un effacement, d’une image par l’autre.
Il y a un parallèle entre le film et l’archive d’images en mouvement et les processus mentaux de souvenir et d’oubli. L’artiste explore la porosité de la mémoire, ses imperfections, ses hésitations, ses doutes par rapport à l’histoire, sa subjectivité.
Le tout basé sur des mouvements éphémères quotidiens. Le film fait écho aux brefs passages entre gestes conscients et inconscients qui nous relient à notre environnement à peine perceptible.

Maya Schweizer est née à Paris en 1976 et a étudié l’art et l’histoire de l’art à Aix-en-Provence, à l’Académie des Beaux-Arts de Leipzig (HGB) et à l’Université des Arts de Berlin (HdK), où elle a obtenu son diplôme de maîtrise de Lothar Baumgarten en 2007. Ses œuvres ont été montrées à l’international dans de nombreuses expositions individuelles et collectives. Parmi les plus récentes figurent « Sans histoire », exposition individuelle au Musée juif de Berlin, en tant que lauréate du Prix Dagesh 2023, « Nature, son, mémoire », exposition de groupe au Kunsthaus Baseland de Bâle, « Encore plus proche », exposition du Prix HAP Grieshaber Lauréat du VG Bild-Kunst 2022 à Bonn Allemagne, “Roma, a Portrait”, Palazzo delle Esposizioni Museum, Rome, Italie.