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Quelqu'un m'a dit que le merveilleux était révolu
Communiqué
Fort de sa double appartenance franco-marocaine, de père musulman et de mère catholique, Mehdi-Georges Lahlou traverse avec bonheur les frontières de nos sociétés multiculturelles et use de son corps pour interroger l’identité sous toutes ses formes. Renouvelant le vocabulaire de la sculpture et de l’image, toute son oeuvre manifeste une tension qui va de pair avec une étonnante liberté.
Pour sa deuxième exposition personnelle à la Galerie Dix9, l’artiste présente ses derniers auto-portraits sous forme de sculptures et de photographies. Il continue ainsi de jouer de l’ambiguité à travers des déplacements qu’il opère avec une rare maîtrise.
Battant en brêche les préjugés, l’artiste s’élève contre les carcans culturels qui brident nos sociétés. Toujours sur un mode burlesque, frôlant parfois l’absurde, ses montages cherchent à brouiller les pistes en manipulant les images. Quelqu’un m’a dit que le merveilleux était révolu n’est autre qu’une nouvelle étape dans sa quête de liberté et d’affranchissement aux idées préconçues.
Poursuivant une même démarche qui questionne l’image, il offre au regard comme à la pensée un champ neuf et saisissant sur les croyances, les cultures et les signes. Une oeuvre qui fait place au merveilleux.